L'Odyssée de l'Avenger - Episode 13

13ème épisode de L'Odyssée de l'Avenger. On est plus qu'à 2 épisodes de la fin de cette première saison ! Bonne lecture ! ;)

 

Episode 13

12 Novembre 2075
Vaisseau de Combat Avenger
19 H 01 ( heure terrestre américaine )

Que dire, à part qu’un astéroïde a failli nous pulvériser ?! Voici l’un des seuls événements intéressant de la journée. En effet, aujourd’hui, suite à une défaillance de notre système de détection et de certains senseurs, nous avons dévié un peu tard la trajectoire de notre vaisseau et avons failli être réduits en bouillie par un astéroïde ! La technique, je vous jure, c’est bien, mais seulement quand ça marche ! Vous vous demandez peut-être comment nous avons fait pour nous en sortir avec nos systèmes en panne ? C’est une histoire de fou, et c’est une fois de plus notre Capitaine qui se comporta en héros ! Je vais vous expliquer. Le Capitaine avait ressenti, ce matin, des perturbations magnétiques plutôt étranges. Les senseurs, en panne, n’indiquaient rien de particulier, pourtant, il sentait qu’il y avait quelque chose de bizarre… Convaincu qu’il se passe quelque chose de louche, et cherchant à tout prix à le prouver, il demanda à ce qu’on lui affiche les images des caméras extérieurs ainsi que les bilans des sondes diagnostiquant la météo spatiale. Il apprit qu’il y eût un orage magnétique non loin de notre position ( enfin, en terme spatial bien évidemment ! ce qui est difficile à imaginer… ). Il décida de zoomer, et découvrit avec horreur une foule de météorites qui se dirigeaient droit sur nous. Il calcula qu’elles arriveraient dans une dizaine de minutes… Nous avions donc une dizaine de minutes pour tenter de sauver notre peau en nous extrayant de la trajectoire de ces gros cailloux, sans quoi, nous y resterions. Hélas, une dizaine de minutes était un peu trop courte pour nous permettre de complètement sortir de leur trajectoire, le choc serait donc inévitable… Alors, notre Capitaine demanda de désactiver les boucliers pour accumuler la puissance du générateur sur les canons et les réacteurs : comme nous n’arriverons pas à passer en dehors de leur route, nous nous fraierons un chemin à l’intérieur. Le pari était risqué, sans compter que pour cette manœuvre, le Capitaine désirait qu’on passe en commande manuelle et voulait piloter seul le vaisseau… Les canonniers se mirent à leurs postes, attendant l’heure X. Lorsque les météores arrivèrent, tout le monde retint son souffle. Le Capitaine fonça à l’intérieur, se frayant un chemin entre ces monstrueux cailloux, tandis que les canonniers firent feu dessus afin de dévier leur trajectoire ou de les entamer pour nous permettre de passer sans encombre. Je ne sais combien de temps ça dura, mais ce que je peux en dire, c’est que ce fût assez longtemps pour que nous en fûmes tous couverts de sueur. Nous avons transpiré à grosses gouttes, trempant nos vêtements, gênant nos collègues de par des odeurs de transpiration… Je crois que nous avons tous vu notre mort arriver, y compris le Capitaine, mais celui-ci n’avait rien laissé transparaître. Il était resté calme tout le long, concentré sur ses manœuvres, scrutant ses écrans afin de trouver le passage, la faille qui permette d’introduire le vaisseau… Il fût d’une agilité remarquable ! Nous pouvons franchement lui dire un grand merci, sans lui, qui sait ce que nous serions advenus ?

La popularité du Capitaine auprès de l’équipage grimpait, les gens le voyaient d’un meilleur œil. Il était temps ! Cet homme est un véritable héros, c’était injuste de le traiter comme un infâme commandant. Le Capitaine était un bon chef, un chef humain, un chef compétent, un chef qui savait prendre des décisions et assumer son rôle coûte que coûte, quel que soit l’avis du public à son sujet. Il avait toujours agit pour notre protection, pour la bonne cause…

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