L'Odyssée de l'Avenger - Episode 5

Cinquième Episode d'ODA. Cette fois, l'accès aux sous-sols est débloqué ! Le générateur va donc pouvoir être remis en marche, cependant, cela sera-t-il de tout repos ? Quelles surprises vont être découvertes par l'équipage de l'Avenger ?...

Episode 5

5 Novembre 2075
Luna XBZ-001
19 H ( heure terrestre américaine )
13 H ( heure lunaire )

Ca y est ! Nos ingénieurs ont bien travaillé et réussi à déboucher l’accès aux sous-sols ! Tant mieux, il était temps ! Nous avons enfin pu rétablir le courant dans la base ! Cependant, l’inconvénient actuel est que nous devons nous déplacer dans celle-ci avec des masques et des bouteilles d’oxygène, pour la simple et bonne raison que tant qu’il n’y aura pas eu d’analyse de la qualité de l’air, nous ne pourrons courir de risques ! Quelle connerie, ils en auront mis du temps !!! Nous voilà donc obligés de nous recouvrir de masques dans lesquels nous transpirons et avons du mal à respirer, dans lesquels nous nous sentons mal, dans lesquels nous ne voyons rien… sous prétexte de soi-disant intoxication ! Figurez-vous qu’en plus on nous a contraints à une visite médicale pour vérifier notre état de santé physique et psychique, et bien évidemment, qu’est-ce qu’il en est ressorti sur moi ? Que j’ai besoin d’un suivi psychologique, sans quoi je serai cloîtré dans le vaisseau ! Ah ! Vraiment, quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage !!! Je haïs le Capitaine, ce n’est plus qu’un genre de despote à mes yeux ! Dorénavant, il me fuit comme la peste ! Gros con va ! Et ça, je ne t’enverrai pas dire, moi !

Nous avons donc été aux sous-sols allumer le générateur… et quelle glauque découverte ! La salle du générateur était remplie de… de sang ! Du sang humain ! Les scientifiques en sont sûrs à cent pour cent ! Ils se demandent bien de quand ça date, car l’état général de la base laisse penser à une évacuation s’étant déroulé dans le plus grand calme… Le générateur comportait de nombreuses traces de griffures, quel monstre était assez puissant pour avoir commis cela ? Vraisemblablement, ce n’était ni une bête sauvage, ni un être humain ! Tous semblaient hébétés, mais évidemment, le Capitaine rassura tout le monde et ne trouva comme solution que de créer une cellule de psychologique pour les travailleurs ! Quand on ne veut pas entendre raison, amenons des psys à foison ! Pitoyable !... Je les laissais là écouter des mensonges et osait m’aventurer dans les sous-sols… L’ascenseur ne marchait pas, je ne pouvais donc pas accéder aux étages inférieurs ! alors, je m’aventurai dans les entrepôts, cherchant je ne sais quoi, je ne sais où, et tombai sur de nouveaux documents… Je les lus brièvement, hum, ça parlait d’expérience se déroulant plutôt bien, permettant de créer des armes plutôt vulnérables mais qui palliaient ce défaut par leur nombre et leur ruse. Elles tuaient proprement, elles pouvaient donc être utilisées pour des assassinats. Cela s’arrêta au moment où ils parlaient de leur niveau de contrôle, une partie fut arrachée. Bizarre, bizarre… Quelles étaient ces nouvelles armes ? Tout à coup, j’entendis un bruit et on me tapa sur l’épaule. J’eus failli avoir un arrêt cardiaque ! Heureusement, ce n’était que Jack ! C’est un collègue avec qui j’ai sympathisé depuis notre rencontre à bord de l’Avenger. Il me demanda ce que je faisais, je tâtais le terrain afin de vérifier si je pouvais lui faire confiance, puis je lui avouai ce que je savais. Il en était abasourdi ! Il lut à son tour les documents que je tenais en main et me demanda où je les avais trouvés. Je lui répondis ici, au milieu d’une allée. Il m’encouragea à fouiller la pièce, mais hélas, nous n’obtenions pas de preuves supplémentaires. Pendant que nous cherchions, nous ne faisions pas attention à la température de la pièce, et ce fut soudainement que nous trouvions qu’il faisait sacrément froid à l’intérieur ! Nous décidâmes de remontrer, lorsque tout à coup une caisse tomba d’une étagère ! Nous dégainions et cherchions la sortie, mais d’autres caisses tombèrent ! Nous courûmes à toute vitesse d’un coin à l’autre, et puis, ce fût une étagère qui s’écrasa contre une autre ! Nous eûmes tout juste le temps de nous glisser de côté afin de nous protéger. Nous toussions à cause de la poussière, nous nous relevions non sans difficultés, puis, nous partions aussi vite que possible par la porte ! Nous entendîmes un grand hurlement en la refermant. Nous nous servîmes d’un meuble à portée de main pour bloquer la porte, et nous remontâmes à l’étage. Derrière-nous, on entendait quelque chose qui frappait à grands coups contre la porte. Nous ne nous retournâmes pas pour voir ce qu’il se passait, nous préférions à ce moment-là sauver nos vies !

Nous sommes retournés au vaisseau, faisant comme si de rien n’était. Jack me suivit jusqu’à ma chambre sans dire mot. Nous nous regardions, à cet instant, nous n’avions pas besoin de parler ! nous nous comprenions. Alors, j’ouvris un tiroir dans lequel je conservais précieusement les documents. Il en prit connaissance et ne savait plus quoi dire.

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